lundi 24 octobre 2011

Quand je m'ennuie, moi, je fouille les poubelles. Enfin... presque.

Hello world!

J'ai emménagé au début du mois d'octobre dans un quartier très chic de Londres (Northfields, Google Maps est votre ami pour voir où cela se situe). Dans quartier comme celui-ci il est possible de faire des découvertes étonnantes sur les trottoirs puisque les gens se débarrassent de choses en très bon état (les chaises de ma chambre ont ainsi été récupérées devant l'appartement de gens qui déménageaient). Oui, oui, on dirait en effet que je cherche des excuses pour ma radinerie/tendance à la clochardise. Mais concentrons-nous plutôt sur les Anglais. A Ealing (le Borough* où j'habite), il n'y a pas de décharge, ou en tous cas, elle n'est pas bien indiquée sur le site internet du council**. Il est possible de demander à se faire débarrasser de déchets encombrants, mais ce service est payant. La norme est donc de déposer sur le trottoir ce dont on désire se défaire en espérant que quelqu'un (comme moi) le récupèrera. Pour être exacte, la norme sociale est la suivante :
"toi, oh gentil piéton en manque de meubles, peux te servir dans tout ce qui est du côté trottoir du petit muret qui entoure mon jardin. Malheur à toi si tu daignes tendre le bras et prendre quelque chose du côté jardin du dit muret."***


(Les murets font environ 50cm de haut, la barrière est donc purement morale.)

Bref, venons-en aux faits. En marchant dans le quartier, j'ai remarqué cette plaque rouillée à la position habituelle du "il faut que tout disparaisse":

En y regardant de plus près, j'ai remarqué des inscriptions dans les alvéoles :


En retournant la plaque pour mieux voir :

Et oui, en effet, j'ai adopté un moule à boudoirs ! Sympa non ? Bon, maintenant il ne reste plus qu'à nettoyer les 5mm de poussière qui le recouvrent.



* Arrondissement, canton.
** Sorte de mairie. Mais avec moins de sous. Et qui fait payer beaucoup d'impôts.
*** C'est du moins ce que j'ai compris, vu la façon dont certains objets encore utilisables sont séparés des déchets et posés sur le trottoir. Enfin, j'ai peut-être tout simplement volé mes voisins. Ca va être bon pour l'image des Français ça encore !

mardi 11 octobre 2011

L'insolite du... oh et puis zut !

Booooonjoooooooouuuuuuuur !

Oui, difficile à croire, mais j'existe encore. Ce blog vit au ralenti mais c'est plutôt bon signe, non ? Cela veut dire que j'ai une vie en-dehors* de mon ordinateur. Ou une flemme énorme. Au choix.

Bref, voici pour vous Mesdames Mesdemoiselles Messieurs quelques articles dénichés sur le net sur... les stratégies pour obtenir un siège dans le métro. Car voyez-vous, les temps sont rudes et dans les bons comme dans les mauvais jours, dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, des milliers de Londoniens qui ont prononcé leurs voeux de fidélité à TFL** (la RATP londonienne) se voient brinquebalés bi-quotidiennement dans les wagons du tube.

D'après cet article de la BBC, les Londoniens passeraient environ 1 mois par an dans les trajets pour aller ou venir de leur travail. Une étude a montré que les gens trouvent qu'ils sont "trop proches les uns des autres" aux heures de pointe et que cela est inconfortable. (Sans blague !) Tout cela pour dire qu'obtenir un siège dans le métro peut faire vraiment une grande une différence pour votre confort personnel. Mes compatriotes parisiens compatiront sûrement.

Voici donc, sans perdre plus de temps, deux articles sur comment obtenir un siège dans le métro et sur les règles sociales régulant les comportements dans ledit transport : ici et .

Oh, et please, oh please, tenez-vous à droite dans les escalators. On n'est pas à Lyon ici !


* Je voulais écrire ce mot en paillettes roses et enluminures d'or fin, mais je n'ai pas trouvé cette couleur dans les couleurs standard Blogger. *Soupir.*
** Transport for London. Hyper original quoi.